Ecologbook: Canal de Kiel (1/2)

Quelle chaleur ce jour-là ! Beaucoup trop chaud pour moi !

Je suis parti de Laboe vers 8 h, je suis arrivé un face de l'entrée vers 8 h 40. J'ai attendu à peine quelques minutes avant d'entendre sur la VHF qu'il était temps pour les plaisanciers de rentrer dans l'écluse. Comme je fonçais derrière 3-4 autres comme moi, j'ai entendu la cloche qui indique que la porte de l'écluse va se refermer. J'ai accéléré un peu et tout s'est passé sans problème, mais c'est un petit pic d'adrénaline dont je me serais bien passé d'emblée comme ça.

Le passage de l'écluse en elle-même est passé très vite : je n'avais pas fini de prendre mes gardes (des câbles pour que le bateau n'avance ou ne recule pas trop) qu'il fallait déjà les enlever et sortir de l'écluse. Après ça, pas grand-chose à raconter : toute la journée au moteur. Les autopilotes sont officiellement interdits dans le canal, mais je l'ai quand même utilisé brièvement à plusieurs reprises quand il y avait de longues lignes droites sans pont ni bateau. Ça me permettait d'aller attraper diverses choses dans le bateau : sandwiches pour midi, plus d'eau, etc.

Il n'y avait pas du tout de vent ce jour-là, et évidement aussi pas d'ombre pour se protéger du soleil. Malgré la crème solaire, un grand chapeau et plein d'eau, j'étais quand même sonné et au bord de l'insolation quand je suis arrivé à Rendsburg vers 15 h. Du coup, je suis resté là, rempli mon réservoir d'eau, mon réservoir de diesel et après une sieste un peu longue, je suis parti dans le centre-ville à vélo. Il y avait un magasin bio où j'ai pu faire le plein de nourriture (j'ai dû acheter la moitié du magasin !).

Le soir, j'ai rencontré mon voisin : un allemand qui parlait suédois et qui traversait le canal dans l'autre direction. On a diné ensemble en échangeant les bons coins à naviguer (en suédois).

Je me sentais assez petit dans l'écluse à côté de ce gros machin (et en plus, il n'était pas si gros ce bateau comparé à d'autres que j'ai croisés dans le canal).