Déambuler sur Christiansø
Une journée de repos pour visiter Christiansø : marcher un peu partout, baignade et attendre la nuit pour essayer de voir une aurore boréale.
Après une bonne nuit de repos après la longue traversée de la veille, je me suis lancé dans l'exploration de l'île de Christiansø. Au programme : une jolie marche (lente) le long des anciennes fortifications, des rochers, des jardins, suivie par quelques courses (dans un petit magasin étonnamment rempli de produit écologiques !) et, après avoir déposé les courses dans le bateau, encore un peu de marche sur l'autre côté de l'île. J'y suis resté assez longtemps. Une famille d'Allemands avait réussi à faire passer leur bateau sur le bout d'amarrage d'un autre bateau et il menaçait de couper cette ligne et de laisser le pauvre bateau amarré dériver sur les rochers. J'ai essayé d'aider comme je pouvais, mais le 1ᵉʳ bateau était polonais (et le skipper parlait peu d'anglais), et idem pour les Allemands. Bref, je suis resté là jusqu'à ce que la situation soit enfin sous contrôle (ce qui nécessitait pour deux des Allemands de plonger dans l'eau pour s'occuper des bouts), puis, j'ai repris ma marche tranquille et visité la petite tour. Ensuite, je suis repassé par le bateau rapidement pour prendre mes affaires de bain et aller nager un peu.
J'ai passé la soirée à jouer de l'harmonica et de la guitare. Il y avait un couple de Suédois (sur un voilier à côté de moi) qui a commencé à me demander si je connaissais telle ou telle chanson après que j'ai essayé de jouer une chanson suédoise de blues/rock. Mais, malheureusement, je ne les connaissais pas. J'ai aussi rencontré un skipper/débutant à l'harmonica qui est venu s'amarrer à Elvira et on a parlé musique/navigation pendant un moment.
Quand il faisait nuit noire, je suis ressorti pour aller voir les étoiles et après avoir attendu un long moment, je suis rentré. Pas d'aurore boréal, mais quelques étoiles filantes.
Pas de panique, les pilotes du bateau postal savent ce qu'ils font. Ils se sont arrêtés tout doucement à quelques centimètres de la poupe d'Elvira, mais entièrement sous contrôle.
Un chemin magique qui passe dans les ruines des fortifications.
Beaucoup de soleil et de belles vues au programme
Un magnifique cotre à corne.
Ces poulies étaient faites sur place pour permettre de "pencher" les grands voiliers échoués dans le port et pouvoir ainsi les caréner.
Une maquette de l'île à son apogée. (Vous pouvez voir un voilier couché sur le côté, c'est à ça que servaient ces grosses poulies).
C'est une île sur laquelle il fait bon passer du temps !